La vie, comme elle va

"S'il suffisait de lire comme dans une bulle de cristal, alors, ce serait, facile.Mais il faut vite déchanter, prendre la route, sac au dos et marcher, toujours marcher pour oublier ce que l'on a déjà fait, ce que l'on va faire. Il faut attendre que la nature nous prenne et nous ouvre sa voie. C'est une progression incessante, pour de si petites choses".
Roger Dautais . Septembre 2009

Un voyage étonnant au cœur du land Art

lundi 30 novembre 2009





Land art créations et photos Roger Dautais : entre terre et pierres


Les murs

Quelquefois, je suis si bien réveillé que les murs me crèvent la vue.
Des tours de murs, des rues de murs, des blocs, des pans, des amoncellements de murs hypocrites
Que l'on vous présente sous les trente-six formes,
Que l'on décore des noms les plus rassurants
du monde.
Or, je sais qu'on ne les bâtit pas pour me défendre ni m'enfermer
Ni pour me faire non plus la vie belle.
Quand ils pèseront assez lourd sur la terre
où je marche,
Elle trébuchera sous mes pieds comme un plateau de balance
Et le procès sera jugé.
Mais je n'ai pas envie de crier au secours.
Il faudrait d'abord savoir ce qu'il y a
sur l'autre plateau.



Ar mogeriou

Ken dihun krak emon awechou ma tarz ar mogeriou ma daoulagad din.
Touriou mogeriou, strêjou mogeriou, tolzennou, pennadou, berniou mogeriou souch
A vez kinniget dindan ar seiz stumm war n'ugent,
A vez fichet gand anoiou ar bed ar re zinehusa,
Hogen, gouzoud a ran n'o saver ket d'am divenn
ne d'am baha
Na din da gas c'hoari gaer kennebeud.
Pa vo ganto pouez awalh ouz an douar
ma valean warnañ,
Hemañ a dreuzo dindan ma zreid
evel eur bladenn-valans
Ha barnet brao ar prosez
N'em-eus ket c'hoant, avad, da choual forz d'am buez.
Dao vefe gouzoud araog petra zo er bladenn all.


Pierre-Jakez Hélias
(1914-1995)
La pierre noire / Ar mên du
éd. Hallier/P.J. Oswald, 1976

à Marie-Josée Christien...
à Sylvie, Manue et Mérany la Québécoise, pour les murs qu'elles abattent...
chacune à leur façon

Puisque ce poème m'est offert par Marie-José Derrien, qu'il me soit permis d'ajouter quelques mots à propos des murs, moiqui les ai connus des deux côtés. Si les hommes ont élevé des murs c'est bien par soucis de se protéger. Mais dans ce choix de protection qui peut être légitime, se glissent des intentions moins pûres. Nous avons engendré un nouveau style de mur, le mur imparable, 'invisible, si pratique pour nous dédouaner de l'urgence dans lequel se débattent les trois quarts de l'humanité. Une bonne télé et les morts seront à leur place, loin de chez nous. La pauvreté virtuelle érigée en mode de fonctionnement de l'homme captif de l'image, évite de trébucher sur le pauvre hère qui barre le trottoir de notre ville. Zappons, mes frères, la messe est dite et le 20 heures cathodique nous donnera l'absolution. Le pire des murs est celui de l'indifférence qui nous sépare de qui ne nous plait pas. Pauvre ou goîtreux, riche ou scrofuleux, émir mégalomane détruisant la planète ou petite frappe dealant aux marches du palais. Il y a des narines qui frémissent au passage de la poudre et d'autres, d'effroi.Que les murailles de chine cernent le ferrailleur transi de foid ou l'abîme, pour le camé, le frisson se fera brique et l'habitude, séparation des genres. Becaud chantait y'a toujours un côté du mur à l'ombre, c'est vrai, mais l'ombre grandit de plus en plus et les places au soleil se font chères.
Toujours le mur, de la honte en Israël, ou aux Etats Unis, toujours une loi pour dicter le comportement, toujours un flic pour encager et un truand pour refroidir. Mur d'incompréhention, nature humaine qui rend frileux le plus riche et hideux le plus pauvre. Entre les murs, des chemins de ronde, dans les chemins de ronde, peu de soleil et à l'ombre, " les payant leur dette" à la société. Derrière les murs bourgeois, combien d'amours ancillaires loin des regards, loin du prettoir et derrière les palissades des bidonvilles de l'Abbé Pierre, combien d'enfants morveux, les pieds nus dans le caniveau. Murs de vent, barbelés du sturtoff, ou de Guantanamo, ou se trouve la vérité de l'homme quand il torture son alter ego.
Pour ma part, je préfère les murs que j'élève à la façon de Goldsworthy, où ceux ses bories des Alpes de Haute Provence, ou encore ceux de mon pays, la Bretagne sur la pointe du roselierà Saint laurent de la Mer.
Les pierres, on en fait ce que l'on en veut et une seule peut peser lourd dans la balance de façon inique puis, vous envoyer à l'ombre pour le restant de vos jours.
Malgré tout, respectons les pierres elle contiennent la sagesse du monde et n'élevons que des monumenst à la gloire de la paix.
J'aurais aimé répondre en Breton à Pierre Jakez Elias mais un mur Gallo me sépara, dès ma naissance de cette merveilleuse langue. loinde la Bretagne j'ai appris que mon pays désormais résidait en moi sans autre géographie possible que celle de mon corps. Ici, comme dans bien des régions, on moque le Bretonet j'ai entendu bien des insanités sur la Bretagne. Sil falait enfermer tous les sots, que de pierres en moins sur nos grèves, autant les laisser sûrs d'eux mêmes rêver de leur supériorité, ça leur fait tant plaisir et, pe,dant ce temps là, nous sommes tranquilles.

An Eostig

LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS

mardi 24 novembre 2009





à Michel Onfray,
aux siens... d'Argentan...
et d'alentour
aux gens de peu, amis de la Terre...


Un jour
les sables
sont montés
si haut
que le ciel
ne retrouvait

plus
ses marques.
Je t'ai
cherchée
amie
et tu pleurais
l'homme perdu
au pied
de la bête
morte.
Je t'ai
enlacée

et tes longs cheveux noirs
caressaient
le cadavre
à la pierre
rouge

Ô, Wajdi
que ne l'écrivais-tu
avant

Le soleil
ni la mort
ne peuvent
se
regarder en face.


Roger Dautais
"Habiller de silence, les jours heureux".


"En em santout stag ouzh buhez
an douar" ( Youenne Gwernig )

Un jour, au stang Alard de Brest, l'indifférence du monde et la bêtise de petits chefs tuèrent l'espoir d'une amitié profonde. Il s'en alla, les yeux pleins d'oiseaux, et quitta ce monde d'imbéciles heureux, fiers de leurs pendeloques.
"Comme un enfant sans ailes"
il avait choisi un banc, pour dernière demeure, et les rires des enfants lui servirent de linceul.
Ta peine, Flo, ton incompréhention, Vincent, le cadeau du sac de couchage, l'errance dans les rues de Brest, votre colère de larmes au général Archinard, et nous, impuissants devant ce suicide brutal et inattendu. Une vie de jeunesse perdue quittait la terre...
Les bancs sont toujours porteurs de ta trace, ami, lorsque je m'y repose et je veille le monde qui se déchire au son des pépites d'or pour les cupides de la bourse.
Ô Wajdi, délivre-moi de cette peur du théatre mais laisse couler en moi ce sang prolétaire dont je suis si fier.
Nul ne s'approche de moi sans risques, tant ma détermination à vivre est puissante et mon corps, une faiblesse avérée par l'âge. Il n'est que temps de vivre encore et à jamais, dans la fureur des jours, avec l'amour d'elle aux yeux si bleus, depuis toujours. De Gwernig, je garde le souvenir d'un trajectoire et je veux y adhérer. Frère, tu me montra la route, il me vola An Diri Dir, maudit soit ce chien galeux, mais j'ai gardé la musique de ce poème trilingue. Il est en moi, comme un tatouage sur le gisant et il irrigue ma vie. Tu avais vécu ton exil aux Amériques, c'est dans le monde que je le vis, maintenant à mon tour. Il n'est d'autre place que la solitude pour essayer de comprendre un peu cette finitude qui me cole à la peau. J'ai abandonné toute peur, la mue se continue. Je marcherai nu dans le désert s'il fallait plutôt que de renoncer. Mourir vivant serait une belle mort. Mais il me reste encore un peu à parcourir. Eros et Thanatos réconcilés en moi, chantent l'amour. Allons-y...

Rak ret eo da hini.....J'ai bien appris ta leçon, ils ne m'arracheront jamais mon coeur de Breton.

Roger Dautais dit "an Eostig"

Nuit du 24 au 25 novembre 2009, en Normandie
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS


lundi 23 novembre 2009





Moins tu possèdes
plus on te demande...

à Sylvie, Manue, Marie Christine
à Guy, mon frère de route

J'ai posé mon manteau
sur tes épaules
frêles
Nous avons quitté
la ville
et ses libations onéreuses.
Il nous ont
jeté
les restes
comme aux chiens.
Nous sommes devenus
rats des villes
sous les fenêtres bleues.
Nous avons traversé
l'indifférence.
Nous avons gouté le caniveau,
la morgue des passants.
Nous n'étions que
mari et femme.
Alors,
nous avons accroché l'étoile jaune
à la place du coeur
et nous sommes partis
rejoindre les nôtres
en cendres grises.

Roger Dautais

avec une pensée pour Elisabeth Brami et Bernard Jeunet,
auteurs de SAUVE TOI ELIE ( le Seuil)

dimanche 22 novembre 2009


Pourquoi Bashung, cette nuit...
et pourquoi pas

à Manue...

Les larves autour de moi
gémissent
et les génies s'empilent en couronne
dans les blogs insanes
de cette nuit infinie.

Roger Dautais

ça y est, j'ai fini par gerber tout ce que j'avais ingurgité pendant le week-end. J'devrais pas sortir autant. Maintenant que je sais où se cachent les génies du XXI ème siècle, je fais la bringue avec eux. Ah Putain....comme dirait le grand Jacques, qu'est-ce qu'ils sont bons. Tous des profs, enfin, je veux dire des enseignangnants. Des bonnassières, des gentillommières, des chateaudines, des enculomannes distingués, des zédonist's à poil long, des rebel's, des désesperéritudiens, des amis de la fraternitude et de la branchitude, des hellenistoïdes, des pontissimes médicaux, des juristoïdes pervers, les ministrables, des administrés, des remerciés des ministères, des petits cons de plateau TV, des fiottes faux témoins, des engoulevents, des monstrueux HACATCAT crottés par les weekand à Deuville, des part et des thousards mondains, des éditeurs véreux, de faux anciens combattants héroïques, des futurs Présidents.
Bref, je veux rentrer la-dedans, car je suis si génial que tous mes anciens amis me le répètent.

Mais pourquoi k'té pas dans un bon blog, bon Dieu, avec le talent k'tu as, Moïse
T'es sûr, Jean-Roger que j'lui dit
Sûr de quoi,
Pour le talent
Oui, enfin, ça dépend...Tu m'prêtes ta femme pour le week-end prochain ?

Tous des encul...mondains et je ne peux même pas le traiter vu que justement, il aime ça, enfin, vous avez compris.
Je peux pas tout écrire, je suis surveillé par ma belle soeur, Sylvie.
Il parait que si on se lâche, on a des mauvais points. Les admirateurs du dieu ne vous écrivent plus, pire encore, le Maire de votre ville risque de ne plus vous adresser ses voeux. Voyez comme notre époque est cruelle avec les humoristes.

Bref, j'ai essayé de rencontrer des impétrants au congres de la bloggitude qui se tenait à la Rochelle et j'ai vu la vierge.Si...si... en bleu. Elle parlait de fraternitude et puis des hommes en blanc sont venus la faire descendre de l'estrade pour l'emmener je ne sais où.
C'et là que Manue m'a dit

on s'cass

Tu parles si c'est poli pour les jospinots qui nous attendaient au coquetelle. En plus j'avais promis à Emmanuel et à Grégory de leur ramener un t-shirt dédicacé par " bonjour, c'est Jack".

Ben, ils l'auront pas et pi c'est tout.

On est remonté vers Paris, sous une pluie battante. Vu que Manue, elle est plus jeune que moi et qu'en plus elle boit moins que moi, c'est elle qui a conduit jusqu'à la porte de Clignancourt.
J' l'aime bien, Manue. Belle et rebelle, une chanson de Bashung à elle toute seule. Devrait pas fumer autant en bagnole, c'est tout. Pour le reste, comme j'ai dit à son mec, rien à changer. Cette gonzesse se est barrée, comme moi et des barrés on en a besoin et des qui se prennent pas pour des génies.
Parce que là, sur le blogs, bonjour les dégâts. On dirait l'équipe à l'autre. Et gna gna ni et gna gna na. Fait pas-ci, fait pas ça.
Oh..Oh ...Faut pas prendre toutes les chansons de Ditronc à la lettre. Y fait pas que ça, le père, il élève aussi des chats, en liberté. Pas en tôle.
Faudrait pas que la France elle tombe aux mains de la bien pensance, quand même. On a bien le droit de choisir entre carrefour et leclerc...bon Dieu. Qui c'est qui paye...Hein ?
nous...Ah ...Bon...La facture....? Quelle facture ?

Manue, elle est folle de Bashung et elle a mis un vieux truc, un cdr qu'a plus de six mois, vous voyez la Miss, elle fait dans l'ancien. Bref, OSEZ.OSEZ.JOSEPHINE que ça chantait. Pas mal, je lui ai dit et au bout de quinze fois, je braillais la chanson avec elle dans sa coccinelle WW. Elle m'a parlé de coquelicots et de je sais plus quoi. Une vraie poète, cette femme.
Ah oui, l'incident. Ben je dormais et je me suis mis à rêver de blogs sirupeux, des mielleux de la caresse à deux balle tenus et écrits par ceux qui foutent jamais les pieds dans mon quartier pouri et m'écrivent pour me convertir. Je me suis vomi dessus de dégoût. Et Manue qui se fendait la poire.
T'as vu, mon con, qu'elle, m'a dit, le prochain coup, tu picoleras moins.

C'est cruel, les femmes et ça comprend rien aux alcoolo. Promis, demain j'arrête de picoler, mais ça suffira pas, va falloir dire stop comme chantait Bashung, stop au pays de candy et aux marchands de rêves à deux balles aux blogs à la con.
Adieu les filles, je rentre dans mon Hachloum.
Bises quand même.

M.Moïse Clément

samedi 21 novembre 2009




Docu-fiction

Est-t-il Dimanche pour les pierres? Le sabbat du Mont d'Etemclin rassemblait les sorcières sous la lune. Le jugement des corbeaux existait bien avant toi, petit homme fâché, gesticulant sous la lune. De ton anticlinale lutte tu fait un bâtons de berger mais le crépit de ta bergerie se fendille. Une seule feuille de marronnier t'aveugle et tu crois que le monde a disparu. Te voilà soumis à la loi et tu t'enchaînes en couronne à des certitudes surannées. L'impossible étoile guide tes pas !
J'ai tourné des pots dans la glaise et mes mains ont gelé dans le seau de l'eau, mon dos criait douleur. Je n'étais que plaies et bosses. La route n'était pas facile, le chemin étroit. Un lièvre à gauche, une hase à droite, tantôt un renard, qu'il me soit au moins compté dans le grand livre de les avoir enseveli, dignement.
Je t'ai appris cela, petite, ma fille, qu'il fallait respecter le cadavre.
Perinde ac cadaver.
Ils riaient, les imbéciles, imbus de leur personne, comme si leur aggreg avait fait d'eux, des êtres à part. Pauvres nains, aveuglés de savoir et de pouvoir. Qu'en savaient -t-ils de la faim ouvrière à vouloir se cultiver, ces cul-terreux de l'Ecole.
Il faut avoir fait les poubelles pour manger, avoir crevé la dalle, les poches trouées, pour comprendre. Les Droits de l'Homme ? Vous plaisantez...Quels droits pour nous, le lupem prolétariat, les nettoyeurs de merde. Nous n'existions pas à leurs yeux et ils n'auraient pas compris d'aller déposer leur crotte dans des chiottes autres impeccablement curées, nettoyées, javellisées. Ils nous ont marqué au fer de l'indignité. Ils ont théorisé nos révoltes et fêté la victoire de la gauche au champagne avec les dirigeants. Ils ont oublié notre faim, simplement ça.Ils nous voulaient, pleutres, ignares, au fond de nos HLM. Ils chantaient Marx, Lenine, Mao. Ils ont trahi la classe ouvrière,jusqu'à la raboter, la repasser, la faire disparaître. La conscience s'est bientôt transformée en supermarché et la philo, en football. La messe est dite: ite missa est.
Shalom, nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés...
Inchallaah, sous les pierres de Matmata, les corps redeviennent blancs os et la mémoire brille dans l'oeil du berbère.
Ma judéité vaut bien votre haine et mon sang arabe ne regarde que moi. Il est bien temps d'aller pour vous, pointer au rassemblement, répondre à l'appel de vos chefs de file et faire chauffer la colle pour les prochaines campagnes électorales.
Nous n'avons plus besoin de réfléchir, le kit de la bien pensance, de la bravitude et de la connitude est en vente aux carrefours des idéologies.
Moi, je retourne à l'école, celle d'Epamin, des yeux écarquillés du matin, quand à peine remis de coups, je pleurais en allant à l'école en recevoir d'autres. Il paraît que cela faisait des hommes. C'est pas faux. Mais pas des larves. Ou l'on meurt, ça a bien failli, ou l'on s'occupe de vivre à fond. Mais alors, comme me dirait Hugo, mon petit fils, bonjour les dégâts.
J'ai perdu la moitié de mes dents et je devrais pourrir dans un asile de vieux, à mon âge. je ne devrais pas écrire, cet privilège appartient aux universitaires.Je dois vous l'avouer, ce ne sont pas eux qui m'ont appris à écrire, c'est la vie.
Je devrais aller prendre des cours d'histoire de l'art à la fac avec celle qui enseigne le land art sans en avoir jamais fait ou si peu !
Je ne devrais pas faire de photo, pas réaliser de film, pas enregistrer de livres pour enfants. Je ne devrais plus dessiner, illustrer écrire de la poésie. Tout ceci est bourgeois.
Vous les avez vu, les carrés des indigents dans les cimetières des grandes villes. C'est pareil qu'au dessus, vous savez, dans la salle d'attente ou crèvent de faim les trois quart de l'humanité. Le pays de l'oubli, de la mort blanche, des la casitude des crucifix, de l'oublitude des pierres tombales et de la fraternitude des buis. Y a rien que des ruines et c'est beau. J'y vais entretenir mes tombes, j'y vais réfléchir sur ma condition humaine. C'est pas gros un homme en cendres. Tu es poussière tu retourneras poussière.
En fait, j'ai une double vie: clodo et milliardaire.
Bon, c'est pas l 'tout, faut que je change ma BéhemmeVé, avec tout ça. Et dire que maman, elle a pas choisi la couleur des sièges . Ah les femmes, toutes bonnes à rien. Tandis que nous les hommes, enfin, ceux dignes de porter ce nom, n'est-ce-pas...Vous avez vu mon costard...Ma montre...L'heure...
Quelle heure....Bernard ?Ah! Oui, celle d'ouvrir les grilles de l'usine aux prolos. Vous avez vu comme ils sont sales à côté de moi ?
Au Sabat du Mont d'Etemclin, les sorcières tiennent le manche et l'évêque goupillonne pour sauver son troupeau d'incroyables incroyants. D'insanes pensées lui traversent l'esprit lorsque sa limousine traverse le bois de Boulogne. Mon Dieu, Mon Dieu...rien que cinq minutes, s'il vous plait. Mais le BonDieu est inflexible. A c'est dur, la-dessous...
Les iconoclastes sont de sortie, les livres de Messe brûlent, le coran est foulé aux pieds et la Tora se couvre de moisi.
Il n'y a guère que dehors pour respirer un peu d'air pur. Pas à Toulouse, grand Dieu, autour du tribunal, ça sent le frelaté...
Ils pleurent pour un rien, les frustrés.
Vous avez
vu mon beau costard...Mes pompes, même pas de vomis dessus et pourtant, ça gerbait dans les couloirs du tribunal. Mon secret ? Bernard, mon chauffeur, Suant Bernard, je l'appelle à cause du calva qu'il transporte sous son goitre et à cause de son odeur d'urine. Toujours la chiffonnette à la main, ce brave homme, un ancien d'Algérie. Il m'appelle " mon bon maître" ce con. Va falloir que j'en prenne un autre. Il m'énerve. C'est dûr d'être servi,de nos jours. Les larbins sont des fayots qu'il faut mépriser come le reste du monde. Encore plus, peut-être, pour leur apprendre. Non, mais...
Je m'égare, le mondes est beau.
Voyez ,l'automne, ses feuilles chamarrées, le coucher de soleil sur les liquidambars bordant l'étang de ma propriété de Pierrefonds, l'odeur des croissants qui entre par la baie vitré embuée de mon bureau de chez Charles Eams. Le halo le de ma lampe "Pipisterlla", un collector, cadeau de Berlio, posé sur la commode de ma chambre à coucher. Écoutez mes Armani "craqueter" les brindilles du sous bois, et Bernard faire chauffer mon Arley Davidson comme chaque Dimanche matin, afin que je paradasse au Marché de Courseulles...Non...Non, non, j'achète rien là-bas, pour qui me prenez vous?
Ah ! y bavent ces culs terreux. S'ils savaient que je n'ai qu'un certificat d'étude. J'ai hérité à 25 ans de la fortune de Père. Non, je ne l'ai jamais aimé ni compris, d'ailleurs.
Vous comprenez rien à mon histoire? Tant mieux, c'est fait exprès. Y'a juste deux ou trois trucs à picorer ici et là. Y' a juste à comprendre que la vie, elle est, là ou l'on se trouve et qu'après,quand la lumière est éteinte, c'est trop tard pour la ramener. Alors pourquoi, on accepterait de la fermer notre grande gueule. Vous les avez vu à la télé, dans l'hémicycle, nos élus de droite. Paraît qu'il y a plein d'agrégés et de professions libérales. En somme, on a juste à faire pareil. Ils seront contents, nos élus, ils se diront: notre message a bien été compris, il faut laisser le peuple s'exprimer et puis, si on fait des fautes, on fera comme au football, paf, une main jste où il faut, vu que l'arbitre c'est notre pote à tous et que jamais il ne sifflera la faute.
Ah ! si, c'est beau l'automne, avec ses couchers de soleil sur les liquidambars......Je l'ai déjà dit.....et les érables....Non,j'ai pas dit ?
C'est beau l'automne,avec ses couchers de soleil sur les érables...
Paraît que les blogs sont très surveillés. Franchement, je plains ceux qui lisent le mien. Ya rien dedans.
Moïse Clément





Tu te souviens, Marie
nous étions deux...



Bien sûr, comme ça, ça ne veut rien dire.C'est comme un homme à terre et qui saigne, qui se vide à blanc., ça ne veut rien dire, non plus. Le bonbonnières ronronnent et les dames patronnesses préparent le Noël de pauvres. Quand la lumière s'éteint il faut sortir du noir. les rosières s'arrondissent, engrossées de jurons et défilent au parvis des églises fermées. Il n'est plus temps de compter les enfants perdus, ni de fréquenter les jolies dames bien polies. Le vent arrache la gueule des sans abris, mais chuttttt, il ne faut pas écrire cela. Le correct suinte, la convention nivelle les pensées. Bientôt les labours en terres gelées, bientôt les petits fours dans les bouches peintes et le gel sur le visage des clochards. Nous accrochons des guirlandes pour oublier. Les sapins débarquent sur le port.

Qu'est-ce que ça veut dire pratiquer le land art quand ceux qui en font le moins en parlent le plus. Qu'est-ce que ça veut dire vivre sous les guirlandes quand il n'y a plus d'amour. Attendre, le beau programme, attendre la neige, les vacances, les tropiques.Oui, c'est vrai, j'oubliais que le monde était riche et beau.
Je me souviens de promenades l'été, dans les allées de ma cité, sous les réverbères ronds et la musique du Quarteto Cedron. Amené comme ça, ça veut rien dire, l'Amérique Latine, et puis le Quarteto Cedron, il ne passe même pas à la Star Ac. Voyez si c'est nul ! En tous cas, mes lumières d'été je les ai semées dans les champs de blé, de lin, sur le bord des routes, comme autant de mémoires amnésiques et j'ai rêvé terminer ici de vivre. Certaines nouvelles sont tellement désespérantes, parfois qu'il faudrait mieux arrêter les frais...


Lier les silences
entre eux
relier le savoir
des herbes folles
Ne pas les interner...


Comment leur dire
tout l'espace qui est en eux
tout restreint,
tout rabougris...

Le jeu des jeunes-vieux...
Calculer leur retraite
à vingt ans.

Rien à dire,
il est passé le temps
et il passera, encore...
Juste à le prendre
et s'en faire un ami...
à le vivre agréablement.


Roger Dautais

lundi 16 novembre 2009





à Youenn Gwernig,
homme debout
,
à sa famille....

Roger Dautais dit "An Eostig"


…/Qui voit que tous les êtres humains résident en son propre soi et que son propre soi réside dans tous les êtres humains, perd toute peur.

Phrase perdue et retrouvée dans ma mémoire de papier. Je l'avais lue dans une exposition consacrée aux Justes, installée au Mémorial pour la Paix de Caen où je travaille souvent.




Je porte la graine

dans mes racines

Je soumets ma substance

à l’ordre

qu’elle instaure

Ces instants de fusion

suscitent la métamorphose.

Marie Josée Christien



Qui m'aidera à TRANSPERCEVOIR ?
J'aimerais ces stores déchirés
Par l'opium peut-être
Par l'amour sûrement
Une main gantée d'orgasme et de foudre

Les mots seront ces vagabonds de ma tête
Rien que des vagabonds
Je les voudrais plus nus
Que le premier jour du monde
Plus semblables à la foudre
Sur la tête des hommes
Je les voudrais surtout
Terrassiers

Qui m'aidera à TRANSPERCEVOIR ?


Guy Allix



Youenn Gwernig était un grand bonhomme, Poète, sculpteur, écrivain, chanteur. Il est arrivé après Glenmor, Stivell, pour insuffler un nouvel élan à l’expression culturelle bretonne.

Glenmor était le précurseur dans un style un peu empathique qui correspondait à l’esprit de l’époque, Stivell a transcendé la musique traditionnelle, Servat était le chanteur des luttes, Youenn a ouvert un nouvel espace d’expression mariant la langue bretonne à une expression contemporaine s’appuyant aussi sur l’Amérique, celle de Kerouac et Ginsberg, Bretagne et Beat génération.

Son premier disque a été une véritable révolution s’imposant d’emblée auprès de ceux de Servat, Stivell, des Tri Yann. Réalisant une synthèse avec d’autres artistes comme AnnChrist, Manu Lanhuel, Patrick Ewen.

Intervenant donc pleinement dans la ré appropriation culturelle bretonne, le personnage était également haut en couleur, on le disait chaleureux. Il faisait également penser à Félix Leclerc, à cette Amérique des grands espaces et des hommes en recherche de liberté

Il laisse une œuvre à redécouvrir, et restera une personnalité bretonne marquante de la fin du xxème siècle en Bretagne. (Paru dans Paris Breton Le trait d'union en avril 2007)



Ils veulent nous censurer, nous ne voulons que le combat. Il sera bien temps de se coucher parmi les vivant quand il ne restera plus sur la terre un seul prisonnier pour délit d'opinion, un seul enchristé pour paroles insolentes. La liberté est affaire d'homme. Les femmes nous l'apprennent, il me semble. Pourquoi toutes ces polémiques autour de l'humour, du mot juste, de la syntaxe, de la concordance des temps. Est-ce le plus important de lisser le propos et voir crever de faim les 3/4 de l'humanité sous l'oeil des nantis. Je ne suis pas pour la révolution qui ouvre la porte à de nouveaux goulags ou autres réjouissances,polpoteries rocambolesques où l'homme y laisse sa peau devenir parchemin sur carcasse piteuse. Je suis pour la liberté de ton, non pour le prosélytisme qui formate les discours, remplit les sectes, enferme l'homme. Je suis pour que la mémoire n'efface pas l'histoire, ne transforme pas en détail, les chambres à gaz, ni la famille de Raymond, en cendres.
Nous sommes la mémoire de l'humanité, de notre vivant. Certains passent la frontière de la mort et sont " dans" notre mémoire. Youenn Gwernig était un homme de combat, de convictions,de courage, certes pas" lisse" certes pas comme les bonnes âmes auraient voulu qu'ils soit.
Youenn, aimait la vie, les siens, ses amis. Il sculptait, écrivait, chantait, la vie, le combat. C'était un grand poète, c'est un grand poète. C'est à lui que je pense ce matin, c'est auprès de lui que je viens chercher l'inspiration pour répondre aux nettoyeurs de blog qui ne veulent trouver aucun débordement pouvant le choquer et qui m'attaquent sur ce principe de libre expression. Quelque soient les mots, ils seront toujours en deçà de la violence faite à l'homme par celui qui attente à sa liberté de penser, de s'exprimer. La France est encore un pays libre d'expression et je ne vois pas pourquoi nous devrions nous aligner sur une pensée mitoyenne, aseptisé,courtelinesque et partisane.
A cela, je préfère une pensée citoyenne, fraternelle et libre comme le vent.
Loin de ma Bretagne que j'aime tant, j'y retourne , avec le nez dans le vent, les pieds dans la mer, les mains dans la terre, lorsque je la travaille. Le land art est mon pays, l'exil, ma condition et la poésie mon point commun avec le grand Youenn Gwegnig. Là se trouve ma famille , non ailleurs. Il y a bien mieux à faire que ds ronds de jambe dans certains blogs devenus des salons mondains à cocotte, des poulaillers qui me font penser à la chanson d'Alain Souchon Poulailler song.
- Ah ! ce Souchon, quel impertinent, me disait, un jour, mon institutrice de voisine,
il est à la
limite de l'incorrection
.
- Je sais, lui répondis-je, c'est pour ça que je l'aime.
- Ah...Me dit-elle,vous aimez les hommes ? vous êtes homosexuel aussi ?
- Non
, lui répondis-je, lui-non plus d'ailleurs, mais je suis moins con que vous. Au revoir Madame.
Croyez-moi, depuis,elle ne me dit plus bonjour. Ah ! Ce Souchon, quel fouteur de merde. Moi, j'aime bien...


Roger Dautais
La nuit, je chante du Souchon

LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS

dimanche 15 novembre 2009





Apprend à mépriser le peuple et tu t'élèvera au rang du cochon

Grand Mamamouchi


Je sais maintenant. J'ai été visité cette nuit par une Sainte, une icône, que dis-je, une révélation.
Cette Sainte Trouille est venue me confirmer mon intronisation. J'en fait parti . Attendez, pensez pas déjà tout de travers. Je fais parti de la grande confrérie des Bloggeurs. Pas des ferrailleurs et récupérateurs de métaux, les pompes à merde( ce n'est pas vulgaire, c'est ce qu'ils font qui est vulgaire), ni les autocopieurs, ni les aspirateurs à photo, ni les rimailleurs, ni les malades, ni les pompaégo...Non,non...les bloggeurs. Les vrais., les sublimes, les sublissimes, les formés de l'univers cité, les zénarcs les ziuffmêm's, les professors, les doctor's es tout. Bref, je suis dans l'élite.
Je suis de ceux qui passent leur 3 heures par jour à délirer devant leur Mac, de ceux qui se prennent pour des poétesses et qui surfent sur le bidonnage des foules aveuglées, ceux qui à 70 balais mettent sur leur blog, leur photo en short pour nous faire croire qu'ils sont des communiants. Celles qui portent à 60 balais les fringues de leur fille pour faire majorette. Bref, le mondes lettres et du salon littéraire à deux balles. Ces salons, sous toile de tente, où le bloggeur célèbre dédicace facile, ses trois livres dans la journée aux vrais intellos qui le comprennent, alors qu'à côté, Didier Decoin, le pauvre homme, n'a pas assez de sa pile de 150 ouvrages pour tenir l'après-midi. Ah, c'est dur de se réveiller le matin et de savoir que l'on est, sauveur du monde.
Tiens, c'est bien simple, il y a quinze joius un Dimanche, après la messe, je pratiquais le Land art (Oui , je pratique le land art, le Dimanche, et quatre fois par ans, mais je donne des cours d'initiation à qui me le me demande...Et...alors ?). Je réalisais une sorte de figure géométrique de base, appelée spirale, quand un homme très bien mis, que j'avais remarqué à l'église de Courseulles sur mer, s'approcha.
- Dites-moi, mon bon
il m'appelait mon bon !
-Savez-vous que selon les lois du Seigneur, il est interdit de tourner le Dimanche ?
-............................?
-Seriez-vous, mécréant à ce point que de fouler le sol de notre paroisse, et de vous autoriser vous-même
-..................................................?
-M'est avis qu'un tel mépris cache encore une extraction de base souche...Seriez-vous.....étranger ?
-Oui
-Me supputations sont Divines. Merci mon Dieu.
-Je suis Breton.

L'homme se signa. Il court encore.

J'ai terminé ma spirale sans avoir même eu le temps d'expliquer aux gendarmes venus me "ramasser" sur la plage comme un vulgaire bulot, que je pratiquas le land art.
J'en ai oublié mon appareil photo. Notez que ces choses là, ne sont jamais perdues pour tout le monde.
J'ai eu le droit à une amende de 9o nouveaux francs pour entrave à la libre circulation des Ferries. J'ai eu beau dire au juge de Caen, qu'à Courseulles sur Mer, il n'y avait pas de ferries, il n'y a rien eu à faire. Il prédendit même que " des ferries, il pourrait y en avoir".
C'est là que j'ai entendu l'injure suprême " horsain ".
Oui, je suis un "horsain" un sale étranger, un Breton égaré dans cette belle Normandie, terre natale de tant de génies.
Je suis en centre de rétention à Rouen et j'attends d'être transféré à Deauville Saint Gatien pour prendre le vol charter n°117 en direction de Brest Là-bas, je serai relaché dans la jungle Bretonne en attendant de retrouver ma belle Normandie, chère à l'exilé que je suis, si verte, si accueillante, fleuron des provinces françaises, qui sent bon le calendos, la gniole( pardon , le calva), la teurgoule à nanard, la tripe et l'andouille de Vire. Quand on a l'habitude de se gaver de bonnes choses, on aime aussi s'élever dans le domaine de l'esprit.
C'est pour cela que j'allais à la messe. Mais le pauvre gueux que je suis, n'avait pas compris. Il faut porter des gants et des bottines cirées.
Alors, bien sûr, avec des croquenots, faire des ronds dans le sable, un Dimanche, sans gants , tout le monde n'est pas Goldsworthy, tout le mon ne s'appelle pas Walter de Maria, ou Ana Mendiet, ou Richard Long, ou emmanuel Prenevieille.
Je ne plaisante jamais. J'ai pas d'humour. Moi, mon truc, c'est les livres d'histoire, les histoires de Cochon. Z'avez vu comment elle a terminé, Jeanne d'Arc. Encore une Horsain. Et les évêques, ils aiment pas ça !




Roger Dautais
" Dit Horsain le Bloggeur

LE CHEMINDES GRANDS JARDINS

samedi 14 novembre 2009

Histoire de déplacer quelques pierres et idées de
droite à gauche
.




Je me trouvais dans le nord de l'Italie avec Marie-Claude. Nous revenions de Turin. Nous nous sommes arrêtés sur le bord de la route qui monte vers le Grand Saint Bernard, pour déjeuner sur notre table de camping bleue. Tous les landartistes n'émargent pas comme le pape du Land Art et faut néanmoins se nourrir. Beaucoup de nos contemporains, pensent d'ailleurs que nous sommes de purs esprits, sans contingences, si l'on observe à quele sauce nous sommes dégustés, aujourd'hui.
Il faut de plus, si nous nous exprimons en tant qu'auteur, garder un ton et maîtriser la critique afin de plaire au député de service, capable de tancer le prix Gouvours, il est vrai, de couleur. Ceci explique sans doute son manque de civilité et, pour le député , sa vertu obséquieuse, servile , à la botte. Nous lui offrirons une boîte de cirage à cet homme, afin que, grimé, ilcomprene ce que peut subir un noir dans notre beau pays.
Que diable vient donc faire une échelle dans ce galimatias et pourquoi ces escabeaux dans cette course aux honneurs. Eh. Bien, il est de bon ton, à tout celui, qui par son impertinence, fait remarquer que le prix des charters pour l'Afghanistan, tend à diminuer, il est de bon ton, dis-ai-je, de lui tirer l'échelle afin que notre bon ministre, dans la femme nous indique la longueur du sexe et la durée des ses ébats amoureux, douche comprise, ne soit pas gèné sous les aisselles par cette populace bornée et de basse condition, ne participent à la cacophonie et rendent le climat délétaire.
Il est mieux, en effet de garder sa plume pour dénoncer sa concièrge, surtout si elle est de la même couleur que notre prix Goncours, plutôt que de déranger nos bons ministres ou députés afin de leur faire prendre conscience d'une erreur. Qui peut se tromper à un tel niveau ? Pas Erix, à la belle chevelure blanche, oh ! non ! pas lui. Tandis que nous.... Ah...Oui. Remarquez, je dis de la France, mais en Italie, avec le Comendatore. Vous avez vu la classse...Le costume, la limose blanche, la baveuse, le sentabon, les pompes. Rien à dire, et en plus quelle rhétorique.
Bon, mais quand même, on est rentré, ça sentait le jambon frelaté en Italie.
Du côté de la nouvele école des Beaux Arts, ouverte depuis, il y avait des échelles, ds echelons, de s coffrages.
Forcément, ça donne envie d'élever quelque chose à soi. Et come ma chienne venanit de mourir, Morgane la fidèle, j'ai pris mon escabeau et je suis monté dessus pour élever mes 7 cairns. La côte Normande s'écroule parfois et il est bon pour se redonner le moral et oublier toutes les âneries de la télé de sa lancer dans des installations éphémères, certes mais dont l'élévation ne tient ni au piston familial, ni à la magouille.


Roger Dautais
à ceux qui arrivent avant d'être partis



mardi 10 novembre 2009

à Vincent et Fanny,
Papa




Si tu vois dans le ciel, une étoile filante, fais un veux pour moi...






Il n'est pas aisé de mettre en place un film, une équipe et de commencer réellement le travail.
Ce jour est le premier jour du réel travail. Il suit 6 mois de préparation personnelle, de contacts, de repérages, d'écriture et de nuits blanches. Il traitera de mon parcours d'artiste, de landartiste et surtout d'art thérapeute en relation avec les déments Alzheimer. Docu-fiction, ce film est tourné sous la forme d'un road moovie , en Base Normandie.
Je continuerai à alimenter ce blog en fonction de mon temps libre. Je remercie LE PORTAIL DU LAND ART qui a aidé au lancement de ce site. Je remercie mes nombreux lecteurs, Français et étrangers.
Grâce à ce blog LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS, co-produit ce film et sera avec mon épouse, moi- même, une partie de l'équipe, en résidence d'artiste au Canada à l'automne prochain.
Mon projet littérature jeunesse va bien. Je commence la mise en ondes sonores d'un autre conte "Le dérouleur de rêves" avec une équipe de six personnes, Marie-Claude, mon assistante et moi, compris. Fin décembre un autre de mes contes sera diffusé au Canada et en France métropolitaine, et outre mer. C'est le résultat d'un travail d'une vie qui continue, avec des hauts et des bas. Je cherche en permanence des artistes graphiques pour des projets ponctuels d'illustration de contes. Si vous en connaissez, prévenez les.
Le land art, ce n'est pas terminé. Il y aura encore de belles aventures, de terrain, d'amitié avec mon groupe international de land art PLAGES DE LIBERTE; Il y aura, 'l'été prochain, un documentaire, le 4 ème sur ma pratique de landartiste. Et puis je réaliserai un rêve en allant pratiquer le Land Art au Canada. La Tunisie, c'est notre rêve à nous, retourner à Matmata dans le grand sud Tunisien que nous connaissons et aimons. Nous sommes des voyageurs, nés dans le voyage et nous mourrons dans le voyage. On ne se refait pas. Je crois en mon étoile et la vie s'ouvre devant moi. Chaque matin est le premier nouveau jour de ma nouvelle vie et j'y vais d'un bon pas.
Epamin' la sage, me guide comme un GPS sur les chemins de l'amitié. Par elle, j'ai connu de très nombreuses personnes qui m'ont suivi ou suivent mon travail d'artiste. Je la remercie, elle et ses esperlurettes, come je remercie Géco, et Emmanuel Prunevieille, génial échotier du land art et ami du Web. Je remercie aussi Sylvain Arbez et j'ai une pensée affectueuse pour sa maman. Dans les nouveaux apparus au ciel de ma vie, Guy Allix, poète mais surtout homme de combat, courageux et debout dans la tempête, un frère pour moi. Je ne fais pas le tour de ma famille si absente, juste un salut à mon frère, Jacques Dautais, Président de mes deux associations, qui me donne son amour fraternel depuis 62 ans.
Pour ceux que j'ai oubliés ou qui nous ont oublié en route, je leur dis, nous sommes en bonne santé sur LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS.

Roger Dautais dit An Eostig
Voilà, il fait encore nuit. Une nuit de travail avec un petit dormi d'une heure, ça arrive.
Bonne journée à tous

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Landartiste, photographe, auteur de livres pour enfants, Roger Dautais est aussi un artiste atypique, sensible et attachant.Il a sû, dans la diversité de ses expressions, trouver une harmonie par la pratique quotidienne de cet art éphémère : le Land Art. Il dit "y puiser forces et ressources qui lui permettent, également, depuis de nombreuses années, d'intervenir auprès de personnes en grande difficulté ( Centre de détention pour longues peines et personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer) pour les aider par la médiation de l'art.